
Discover Timisoara
Timişoara – Capitale de la culture 2023 (en Allemand: Temeswar, en Hongrois: Temesvár)
Brève description: Le charme de Timișoara réside dans sa vie culturelle particulière, avec une combinaison impressionnante d’architecture byzantine, baroque et moderniste. Certains des sites les plus intéressants de la ville sont les élégants bâtiments baroques autour des grandes places de la ville.
Timisoara est l’une des villes les plus importantes et les plus belles de Roumanie. Si vous prévoyez des vacances, vous ne pouvez pas oublier d’inscrire cette destination sur votre liste. Vous repartirez d’ici avec plein de bons souvenirs et de belles photos.
Tourist Tram
The Tourist Tram service in Timișoara offers a unique opportunity to discover the city in a relaxed way. The streetcar runs regularly from Liberty Square and takes you through historic districts, past the city’s most important sights. The price for a ride is 15 lei for adults and 5 lei for children between 7 and 14 years old, while children under 7 travel for free. Tickets can be purchased on board, by text message or online via the official website https://eticket.stpt.ro/
Timișoara has a long tradition of tram transportation dating back to 1869. Today, the well-developed network connects the central and outer districts of the city and contributes to the preservation of public transportation. The tourist streetcar allows passengers to experience the city’s impressive architecture and historical heritage, while also helping to promote sustainable tourism.

Plus d’informations – Attractions historiques
Timișoara est située au sud-est de la plaine pannonienne (c’est-à-dire au sud de la plaine occidentale), dans la zone où les rivières Timișș et Bega divergent.
Timișoara, en traduction : « la forteresse sur Timiș », est la résidence et la plus grande ville du comté de Timiș dans la région historique du Banat, à l’ouest de la Roumanie. Le nom de la ville vient de la rivière Timiș (qui passe au sud de la municipalité), appelée Tibisis ou Tibiscus par les Romains dans l’Antiquité.
La première attestation documentaire de Timișoara est assez controversée, étant placée par les spécialistes en 1212 ou 1266. En 1175, le comté de Timiș est mentionné, mais les sources ne mentionnent pas son centre économique et administratif. À l’époque de son attestation, il faisait partie du comté de Timiș, une unité territoriale administrative du royaume hongrois. Le territoire connu plus tard sous le nom de Banat, avec son centre administratif à « Urbis Morisena » (alors Cenad), a été conquis par les Hongrois vers 1030 et incorporé au royaume hongrois. Timișoara et la fonction du comité de Timișș devinrent de plus en plus importants, car ils se trouvaient à un endroit stratégique d’où l’on pouvait contrôler une grande partie de la plaine du Banat.
Timișoara a connu un essor particulier sous le règne du roi Charles Robert d’Anjou, qui a ordonné la construction d’un palais royal à la suite de sa visite en 1307. Pendant l’anarchie féodale, il déplaça la capitale de la Hongrie à Timișoara.
La nomination de Iancu de Hunedoara en tant que Comité Timis en 1440 marque un chapitre particulier de l’histoire de Timisoara. Iancu de Hunedoara était connu dans toute la région pour sa célèbre victoire sur les Ottomans à Belgrade, et était considéré à l’époque comme un défenseur de la chrétienté. Il a fait de la ville un camp militaire permanent et sa résidence après s’y être installé avec sa famille. Ainsi, la forteresse est restée en possession des Corvinistes jusqu’en 1490.
Le 20 décembre 1989, Timisoara a été déclarée première ville de Roumanie libérée du communisme. Timișoara est une ville multiculturelle, influencée par différentes communautés ethniques, notamment allemande, hongroise et serbe, mais aussi bulgare, italienne et grecque. Le patrimoine culturel de la ville et la diversité de son offre culturelle sont ses points forts.
D’un point de vue touristique, Timișoara possède la plus grande collection de bâtiments historiques de Roumanie, constituée des ensembles urbains des quartiers Cetate, Iosefin et Fabric.
L’architecture variée, les influences baroques viennoises et la multitude de parcs ont valu à Timișoara, comme mentionné plus haut, la réputation de « Petite Vienne » et de « Ville des parcs ».
Place Unirii
La place Unirii est la plus ancienne place historique de Timisoara et abrite des bâtiments baroques remarquables tels que le palais baroque, le dôme catholique romain, la cathédrale orthodoxe serbe, le palais de l’évêché orthodoxe serbe et le monument de la Sainte-Trinité, situé au centre.
Au fil du temps, elle a également été appelée Main Square (Hauptplatz), Lord’s Square (Domplatz) et Losonczy Square (du nom du comte Stefan Losonczy, tué en 1552 lors de la conquête de la ville par les Turcs).
Le nom de Place de l’Union lui a été donné en 1919, car c’est là que se sont arrêtées les troupes roumaines qui sont entrées à Timișoara.
Bega
Jusqu’au XVIIIe siècle, la région de Timișoara était une zone marécageuse. Afin de drainer les marais et pour le développement économique et social de la ville, il était nécessaire de construire un canal. La construction du canal Bega a commencé en 1728 et en 1732, le premier bateau a navigué de Timișoara sur la Bega, la Tisa puis le Danube jusqu’à Pancevo en Serbie. La longueur navigable totale du canal Bega était de 116 km.
Aujourd’hui, la Bega est importante pour les transports publics et la navigation de plaisance à Timisoara, ainsi que pour le sport et les loisirs. Sur les rives, il y a des pistes cyclables et des sentiers pour marcher et courir.
Avec le vaporetto sur le canal Bega
Dans le cadre de l’offre STPT, sept bateaux sont disponibles pour des excursions et des promenades en bateau sur le canal. Ces visites sont un excellent moyen de découvrir la ville sous un angle différent tout en passant des heures de détente sur l’eau.
Les prix des excursions en bateau varient en fonction de l’itinéraire et de la distance. Les excursions commencent à la cathédrale orthodoxe, l’un des sites les plus célèbres de Timișoara.
Le prix au kilomètre de la location du bateau est de 83,19 lei, et toute personne intéressée peut choisir l’un des itinéraires fixes, qui offrent différentes distances et points d’intérêt. Voici les itinéraires en détail :
Une attraction particulière lors des excursions en bateau est l’Ecluza Sânmihaiu Român, une écluse qui est une destination fascinante pour les plaisanciers depuis son ouverture en avril 2022. Cette structure technique permet de surmonter les différences de hauteur dans le canal et constitue un point fort de la visite.
Contact et informations complémentaires
Pour plus d’informations ou pour réserver, les personnes intéressées peuvent contacter le STPT aux coordonnées suivantes
E-mail : relatiipublice@stpt.ro
Téléphone : +40 740 318 101 (du lundi au vendredi, de 8h00 à 16h00)
Dôme catholique romain
En 1733, après plus de 700 ans, la résidence des évêques catholiques romains fut transférée de Cenad à Timișoara, où la première cathédrale devint l’église des moines jésuites. Le plan du dôme actuel a été réalisé dans le style baroque à Vienne sous la direction de l’architecte Josef Emanuel Fischer von Erlach, selon d’autres avis de Johann Jakob Schelblauer, conseiller technique de Vienne.
La première pierre fut posée en 1736 et les travaux commencèrent en 1738. En raison du terrain marécageux, la cathédrale fut construite sur des piliers en bois. Elle mesure 55 m de long, 22 m de large, 16,90 m de haut et 35,5 m de haut avec des tours. Les premières cloches furent coulées en 1763, l’horloge fut installée en 1764. Les travaux furent achevés en 1774.
Par décret de l’impératrice Marie-Thérèse, le dôme fut élevé au rang de première église de Timișoara en 1756. Entre 1788 et 1790, lors des combats entre les Ottomans et les Autrichiens, il devint un dépôt de sel. Lors du siège de 1849, le bâtiment fut gravement endommagé. Entre ses murs est conservée une œuvre du peintre Michel-Ange Unterberger, Saint Georges à cheval combattant le dragon (1754). Il a également peint les autels de la cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Le dôme comporte 6 autels latéraux du peintre allemand Johann Adam Schöpf.
En remerciement de leur soutien, les deux grandes statues de l’autel principal représentent les saints patrons Charles VI et Marie-Thérèse. Le premier orgue baroque a été construit en 1767 par le Viennois Paul Hanke et l’actuel à Timișoara en 1908.
Cathédrale métropolitaine orthodoxe
C’est l’un des édifices emblématiques de la ville. Elle a été construite entre 1936 et 1946. Son style architectural combine harmonieusement des éléments de l’ancienne architecture roumano-moldave.
Elle compte 11 tours, couvertes de tuiles vernissées colorées et une hauteur de 83 m, ce qui en fait l’une des plus grandes églises de Roumanie. Au sous-sol de la cathédrale se trouve un musée avec une riche collection d’art religieux.